Heri Fara

Génèse

: Fondé en décembre 2023 à Beauvais, le groupe Heri Fara marque la réunion de 3 âmes musicales : Ritchie Razafimanantsoa, Tawfik El Khatyb et Sullivan Venrie. Tawfik et Sullivan pratiquaient déjà de la musique ensemble, notamment de la guitare et du rap. La rencontre avec Ritchie fût déterminante : le jour même, la formation était créée et le nom choisi. Heri Fara est le prénom de l’oncle défunt de Ritchie, qui lui a inculqué la passion de la musique. C’est tout naturellement que son patronyme fut sélectionné comme nom de groupe, en symbole de l’amour de la famille et d’hommage aux personnes chères qui nous quittent toujours trop tôt. Notre adhésion à l’association de la Balayette à Ciel et la rencontre de Philox son fondateur fût également le point de départ de l’aventure, nous donnant ainsi accès au local de répétition, mais aussi en nous faisant rencontrer des musiciens de Beauvais, avec lesquels nous ne cessons de sympathiser.

Inspirations et influences :

Venant chacun d’univers musicaux différents et pourtant convergents, nous avons tous les trois des influences variées. The Beatles, Jimi Hendrix, Childish Gambino ou encore la musique de jeux vidéos sont les piliers de l’inspiration de Ritchie. Pour Tawfik, les influences se trouvent du coté de Jacques Brel, Hugo TSR pour les paroliers français mais aussi le Gnawa pour la percussion. Enfin, Sullivan a baigné très tôt dans le rock, on peut citer Muse, Pink Floyd, mais aussi différentes références de musique savante occidentale pour ce qui est de l’harmonie.

Formation

: Sans prendre trop de risques, la grande originalité de notre groupe est notre versatilité. Basé sur le modèle du power trio purement rock (guitare, basse, batterie), nous sommes tous les trois polyvalents, ce qui fait que notre formation n’est pas fixe. Certains morceaux seront joués à la guitare par Ritchie, tantôt il jouera la basse ou la batterie, et ceci pour chacun d’entre nous. Cela nous permet de mélanger les styles et de créer une prestation scénique particulière, ancrée autour du dynamisme et de la surprise.

Répertoire :

Heri Fara balaye plusieurs horizons musicaux, au programme : rock progressif, hip hop et musiques du monde. Notre set de scène est composé presque uniquement de compositions originales. On compte à ce jour deux reprises : The Wind Cries Mary de Jimi Hendrix en hommage aux influences de Ritchie, et une réinterprétation du thème de Misirlou, popularisé par le film Pulp Fiction de Tarantino.

Le reste de notre répertoire est donc composé par nous-même. Nous n’avons pas de mode opératoire particulier, mais nos compositions naissent souvent d’improvisations. Pour ce qui est de nos textes, nous chantons aussi bien en anglais qu’en français, avec une volonté certaine d’étendre la liste des langages pour rendre compte de la diversité culturelle du monde.

On dégage cependant trois schémas de composition :
Le premier, Ritchie à la guitare qui écrit une mélodie et des paroles, quelques détails sont parfois arrangés par Sully au niveau de l’harmonie par exemple. Ensuite Tawfik et Sully se partagent les tâches, l’un à la batterie et l’autre à la basse, composant chacun sa partie. On peut citer Tell Me, Taste of Sour ou encore La Quête dans ce schéma.
Le deuxième, Tawfik arrive en session avec un nouveau texte de rap à mettre en musique, alors Ritchie et Sully se partagent les tâches à la batterie et la guitare, les parties instrumentales de la chanson résultant souvent d’improvisations aiguisées. Les chansons En Baillant, New Jersey et Ma Reusta sont nées de ce procédé.
Pour finir, les compositions de Sullivan à la guitare et ses paroles sur lesquelles Tawfik et Ritchie jouent tour à tour la basse et la batterie. Nous pouvons citer This Part Of You That Is Painful, Drugs Don’t Work Anymore ou bien Out the Winter.

Prestation scénique :

Nous jouons donc sur scène notre répertoire de compositions, évoluant au fil du temps avec des améliorations et des nouveaux morceaux. En plus de cela, nous apportons une grande importance à l’improvisation, qui ouvre, ponctue et clôture nos spectacles. Cette partie de notre musique est cruciale car elle ancre la représentation dans un cadre éphémère, caractère de l’art que l’on omet bien trop souvent.

Pour finir cette présentation, notons aussi que notre spectacle amplifié accompagné de la batterie est déclinable en version acoustique, avec un set de percussions plus minimaliste et moins sonore avec le cajon, le conga ou la darbouka. Cette flexibilité nous permet de nous adapter aux contraintes du lieu dans lequel nous sommes accueilli, mais également de varier les styles.

Evènements

Concerts :

Nous comptons à ce jour 8 concerts pour l’année 2024, entre avril et septembre, le tout à Beauvais. Notre première vraie scène fût notre tribune à l’occasion de la Rêverie de la Balayette à Ciel, et depuis nous sillonnons les bars, majoritairement l’Overlook, mais aussi l’Alter ou bien l‘Happy. Nous nous sommes également produits sur la scène que la ville avait installée sur la Place Hôtel Dieu pour la Fête de la Musique.

Le soir de la Fête de la Musique, nous avons également organisé un concert participatif à l’Overlook, durant lequel nous avions convié sur scène des artistes mais avant tout amis du groupe. L’idée était de donner une occasion de monter sur scène à celles et ceux qui n’avaient pas encore eu cette chance. On peut citer les rappeurs 6Klone, Bakaizz ou bien MJM. Nous avons également collaboré avec La Fée Verte ou encore Brüme. Nous avons joué leurs compositions en les accompagnant, et l’ambiance ce soir-là était magique : nous avons célébré la musique dans le partage, l’ouverture d’esprit, l’éclectisme et la fraternité. Ce type d’évènement se reproduira très certainement car il fédère autour de belles valeurs, que nous défendons avec notre groupe.

PERSPECTIVES

Spectacles futurs :

Nous sommes désormais sur une lancée d’émancipation, notamment financière, c’est pourquoi nous mettons tous nos moyens en œuvre pour organiser des concerts régulièrement, idéalement de manière hebdomadaire. Nous avons déjà notre place réservée tous les mois à l’Overlook, show qui évoluera au fil du temps afin de toujours proposer de la nouveauté à notre auditoire. Nous avons également prospecté dans différents établissements pour organiser nos prestations. Citons le Café de la Paix, le Tiny Irish Pub ou encore La Part des Anges. Nous tenons à faire une sorte de tournée des bars, car c’est ce type d’évènement qui favorise l’échange avec le public mais aussi la rencontre humaine de celui-ci. Chaque établissement a son univers et sa clientèle, c’est aussi un défi pour nous de s’y produire.

Nous projetons par la suite de nous rapprocher d’organismes tels que la SMAC de Beauvais (l’ASCA) afin de nous confronter au monde du spectacle vivant, et aussi pourquoi pas se positionner pour jouer des premières parties d’artistes plus connus pour accroître notre visibilité.

Ensuite, nous allons jouer de nos contacts pour dénicher des concerts en partenariat direct avec la ville, imaginons la Maladrerie, l’élispace ou bien la Place Jeanne Hachette à l’occasion de célébrations comme en juillet dernier avec le concert des Mojos Jojos pour soutenir le passage de la Flamme Olympique à Beauvais.

Ensuite, dans une perspective de s’étendre au delà de notre cercle d’influence beauvaisien, nous envisageons d’entrer en contact avec le monde festivalier à travers des tremplins. En candidatant avec le présent dossier, nous espérons nous ouvrir des portes précieuses et des accès à des pré-sélections. En effet, nous recherchons activement des opportunités de scènes plus professionnelles, et bénéficier d’un accompagnement artistique serait un luxe. Cette démarche nous permettrait d’accroître notre visibilité et de nous confronter à un public exigeant, mais également de faire des rencontres déterminantes pour notre future carrière.

Enfin, pour maximiser nos chances d’être vus, nous allons également démarcher des professionnels du milieu tels que des tourneurs ou des agences spécialisées dans l’évènementiel.

Scénographie :

En plus de travailler activement sur l’élaboration de nouvelles chansons et sur l’affinage de nos improvisations, nous souhaitons faire de notre spectacle une expérience audio-visuelle mémorable. Notre concert à l’Overlook ce 7 septembre dernier marque un tournant pour nous car nous avons investi la scène avec un projecteur et des lumières de couleur, donnant à notre concert une dimension sensorielle supplémentaire.

A l’avenir, nous espérons étoffer notre matériel avec l’achat de projecteurs nomades, de lumières d’ambiance, d’un fond de scène ou même d’une fog machine pour rendre le spectacle plus immersif mais surtout transportable et déclinable dans tous nos lieux de concert.

Notre volonté est de tendre vers un psychédélisme visuel, avec un travail préalable sur le mapping vidéo et sur la synchronisation des effets lumineux, voire de projeter en temps réel les paroles de nos chansons.

Festival Heri Fara :

Cela fait quelques mois maintenant que nous réfléchissons à organiser un grand concert pour lequel nous convierons des artistes locaux de tous styles musicaux dans le but de promouvoir la vie culturelle à Beauvais, mais également pour donner la parole à celles et ceux qui ne l’on que trop peu souvent. Inspiré de notre concert de l’Overlook du 21 juin 2024, nous inviterons plusieurs artistes sur scène à jouer leurs propres chansons et nous les accompagnerons grâce à un travail de répétition préalable. L’idée serait de faire financer ce projet par des partenaires commerciaux et par des subventions, en payant les artistes et en reversant le reste des bénéfices à des associations caritatives telles que le Secours Populaire par exemple. Nos sponsors bénéficieront alors de publicité, tout en faisant une bonne action, et les artistes joueront pour des causes qui leur sont chères, les associations en question sont à déterminer avec les artistes eux-mêmes, afin d’être au plus proche de leurs convictions.

Ce projet nous tient à cœur car il serait la consécration de nos valeurs : partage et solidarité en musique. Nous avons même réfléchi à des lieux pour organiser cela. La scène de l’espace Mitterrand serait idéale car ce lieu a vu se dérouler la Rêverie 2024 à laquelle nous avons eu la chance de nous produire. Notre deuxième option est tout aussi symbolique, il s’agit de ce qu’on appelle la Colline de Beauvais : juste après le Pont de Paris, au point de vue du plateau Camard. Ce lieu est important à nos yeux car c’est là-bas que nous avons de très belles rencontres, notamment des artistes avec lesquels nous y avons passé de beaux moments musicaux. Ce serait encore une fois un hommage à l’amitié et au partage.

Enregistrements studio :

Pour finir sur nos prévisions pour l’année 2025, nous avons en projet d’enregistrer notre musique. Nous sommes en autoproduction de A à Z, c’est pourquoi nous avons commencé l’enregistrement d’un EP avec nos moyens : Sullivan maîtrise le logiciel Logic Pro X et possède des connaissances rudimentaires en techniques du son et en enregistrement. Notre défi réside dans le rendu final des morceaux enregistrés. En effet, notre musique ne vit (pour le moment) que sur scène, nous nous devons donc, par souci d’authenticité, avoir un résultat au plus proche possible de notre son live. C’est d’autant plus un challenge qu’avec nos outils technologiques actuels, la distraction est vite arrivé et il ne faudrait pas qu’on tombe dans une musique surproduite avec trop d’effets, que ça soit au niveau des instruments mais aussi des voix. Il faut que nous soyons en capacité de reproduire sur scène ce que nous enregistrons. Si nous partons dans des nappes de synthétiseurs ou des effets sonores poussés (ce qui n’est pas à exclure), nous apprendrons à jouer par dessus une bande avec l’utilisation de earphones et de métronomes, ce qui demande une préparation supplémentaire en amont.

Distribution

: Nous reparlerons de notre stratégie de promotion dans la rubrique communication, nous donnerons ici des détails sur nos moyens de diffusion. Pour ce qui est des plateformes de streaming en ligne telles que Spotify, Deezer, Apple Music ou encore Youtube Music, nous avons comme solution des agrégateurs en ligne. Moyennant paiement, nous pouvons, grâce à ces services, rendre disponible sur Internet notre musique enregistrée. Citons par exemple iMusician, qui propose de payer chaque sortie (Single, EP ou Album) une seule fois, et les titres en question sont disponibles à vie sur toutes les plateformes. Notre musique sera également trouvable gratuitement sur notre site Internet, lui-même en préparation.

Pour ce qui est de la distribution physique, nous prévoyons également de presser des CDs et de travailler une identité visuelle forte afin de marquer les esprits. Aujourd’hui, toute la musique est disponible en dématérialisé sur le net, c’est pourquoi sortir des morceaux exclusifs au format physique serait une stratégie intéressante. L’objet également peut être plébiscité, nous pensons aussi aux vinyles. Nous sommes des grands amateurs de la musique des années 60 et 70, âge d’or du vinyle, ce serait un rêve d’en presser avec nos propres titres. Cela reste cher et ce n’est pas une priorité, en plus de cela, c’est polluant (il existe des solutions de vinyles écolos dits “verts”, option à considérer).

COMMUNICATION

Réseaux sociaux :

Nous investissons des moyens en temps et en argent dans l’élaboration d’une audience sur Internet, et cela passe par des canaux de diffusion tels que Facebook, Instagram, Youtube ou encore TikTok. Nous proposons du contenu en continu depuis le début de l’été. C’est également un défi pour nous car cela demande une rigueur de travail importante, d’autant plus que les algorithmes ne sont pas tendres : si on veut subsister dans ce flux constant d’information, il faut être omniprésent.

Nous publions donc des photos de nos concerts (en s’entourant de photographes talentueux), des mêmes (images drôles accompagnées de légendes se voulant drôles ou absurdes, surtout à destination de notre génération) en se mettant en scène et/ou en se tournant en dérision. Nous rendons également disponible des extraits de nos répétitions à la Balayette à Ciel sous des formats courts, mais aussi des extraits de concerts et des vidéos coulisses de nos projets, dont l’enregistrement de nos titres. Cela nous permet donc d’avoir une vitrine visible par tous, mais également de construire une communauté et d’interagir en direct avec elle.

Ces canaux de diffusion nous permettent évidement de tenir au courant notre communauté naissante des concerts à venir avec des posts dédiés aux dates, affiches également envoyées à nos établissements hôtes pour qu’ils puissent faire de la publicité de leur coté tout en gardant notre identité visuelle.

Supports physiques :

A chaque concert, nous créons des affiches afin d’annoncer la prestation à l’avance, en les imprimant en centaines d’exemplaires et en les accrochant un peu partout : dans les lieux de passage, ou en affichage sauvage.

Nous prévoyons également de sortir des flyers distribuables dans la rue et dans les établissements fréquentés.

Dans une perspective de se professionnaliser, nous avons aussi confectionné des cartes de visite à destination des établissements démarchés, mais également pour toute personne désireuse de garder notre contact ou de nous envoyer des photos prises lors de concerts.

Nous mettons ainsi à disposition un numéro de téléphone, une adresse mail pro et nos réseaux sociaux majeurs.

Stratégie de sortie et promotion :

Heri Fara met également des moyens financiers dans la promotion de nos publications sur les réseaux sociaux afin de toucher un maximum de monde. Cela deviendra crucial lorsqu’on sortira notre musique enregistrée. En parlant de titres enregistrés, nous avons une idée de stratégie de sortie. Nous prévoyons de sortir des singles au compte goutte durant l’année 2025, en continuant d’enregistrer des morceaux en prévision d’un EP qui sortirait vers l’été. Le but de cette stratégie est de construire une communauté en ligne prête à venir nous voir en live, à écouter notre musique mais surtout à nous soutenir financièrement à travers l’achat de nos supports physiques et d’éventuels produits dérivés (sans rentrer dans un marketing bête et méchant, avec un vrai concept derrière).

Une fois que cette communauté sera mobilisée, on pourra lancer un appel de financement sur la base du crowdfunding, c’est à dire créer une cagnotte participative afin de monter notre premier album. Mais avant ça, il faudrait avoir un minimum de public.

Nous réfléchissons également à tourner des clips vidéos pour accompagner la sortie de nos singles.